La CGT-Cheminots, qui demande le retrait du projet de réforme des retraites, a évoqué, vendredi 10 février, une grève reconductible à compter du 7 mars.
À la veille d'une nouvelle journée de manifestation interprofessionnelle samedi 11 février, le syndicat numéro un chez les cheminots a appelé à «amplifier les manifestations» contre la réforme des retraites, ainsi qu'à «activer d'autres leviers dont disposent les salariés», avec la possibilité d'une grève reconductible à partir du 7 mars.
«Les manifestations sont massives, l'unité syndicale est très large. Les ingrédients d'une victoire sont donc réunis», a indiqué la CGT-Cheminots, vendredi dans un communiqué. Le syndicat salue les actions menées précédemment «avec l'énergie, les ports, la pétrochimie», rapporte Le Parisien.
Il craint néanmoins un passage en force du gouvernement, et, en plus d'appeler à la grève et aux manifestations le jeudi 16 février, souhaite «passer à un niveau de mobilisation plus intensif», juste après les vacances scolaires de la zone C, qui couvre l'Ile-de-France et l'Occitanie.
«Lancer une grève reconductible à compter du 7 mars»
L'objectif reste le même: faire pression sur le gouvernement et pour ce faire «mettre en débat sur chaque chantier et dans chaque entreprise ferroviaire de la branche le lancement d'une grève reconductible à compter du 7 mars».
L'ensemble des syndicats représentatifs de la SNCF ont appelé à manifester samedi mais sans faire grève. Après deux journées de mobiliation bien suivies, le taux de grévistes pour la troisième a faiblit mardi, à 25% à midi, contre 46% et 36% les 19 et 31 janvier.