Pour avoir posté une photo le pied sur un ballon représentant la tête du ministre du Travail, Olivier Dussopt, sur Twitter, Thomas Portes a été exclu 15 jours de l’Assemblée nationale.
Le député de la France Insoumise a créé une vive polémique après son tweet publié jeudi 9 février, où il s’est mis en scène le pied sur un ballon à l’effigie du ministre du Travail. Présentation de l’homme qui a embrasé l'hémicycle.
Élu député de la 3e circonscription de la Seine-Saint-Denis lors des élections législatives de 2022, il est également le porte-parole du mouvement Générations.
Né d’un père cheminot engagé à la CGT et d’une mère travaillant dans le secteur du logement social, il débute sa carrière professionnelle à la SNCF en région aquitaine en devenant agent de la circulation. Membre du Parti communiste Français jusqu’en 2020 avant de rejoindre La France Insoumise pour soutenir Jean-Luc Mélenchon.
Confrontation avec l’extrême droite et exclusion de l’Assemblée nationale
Thomas Portes est également activement engagé dans la lutte contre l’extrême-droite. Alors que Génération identitaire mène une opération pour dénoncer «L’invasion migratoire». Sur Twitter, il prend à partie le mouvement. Il est ensuite assigné en justice pour «injures publiques». Il crée ensuite l’Observatoire national de l’extrême droite qui regroupe de nombreuses personnalités politiques.
Pendant la pandémie, Thomas Portes lance une pétition en ligne pour retirer la sanction infligée à Anthony Smith, inspecteur du travail pour avoir tenté d’imposer à une entreprise qu’elle fournisse des masques à ses salariés. Avec plus 150 000 signatures ce dernier a été réintégré et muté dans un autre secteur.
Pour avoir posté une photo posant fièrement avec le pied sur un ballon qui représentait la tête du ministre du Travail, Thomas Portes est temporairement exclu de l’Assemblée nationale avec une privation de la moitié de son indemnité parlementaire pendant deux mois. En réaction à cette sanction, il nie tout appel à la violence tout en regrettant l’interprétation de ce cliché.
