Dans le cadre de l'enquête sur la disparition de la jeune Héléna, qui n'a plus donné signe de vie depuis le 29 janvier dernier, un corps calciné a été retrouvé, a-t-on appris ce jeudi 9 février.
Un corps calciné a été découvert ce jeudi 9 février au sud de Brest (Finistère) où des enquêteurs menaient des recherches dans le cadre de l'enquête sur la disparition d'Héléna Cluyou, introuvable depuis dimanche 29 janvier au matin.
Dans un communiqué de presse, le procureur, Camille Miansoni, a indiqué que «le corps a été retrouvé sur la commune d'Argol, dans la presqu'île de Crozon. Il se trouvait en pleine forêt, à 500 mètres environ de la route forestière».
Une autopsie doit être réalisée afin «de tenter de déterminer les causes du décès», mais aussi de confirmer l'identité de la victime, via des prélèvements ADN. Toutefois, d'après le procureur, le corps est «selon toute vraisemblance» celui d'Héléna Cluyou.
Le principal suspect dans la disparition de cette jeune élève infirmière était un Brestois de 36 ans. Dans le coma après avoir fait deux tentatives de suicide, il est mort ce jeudi. L'homme a voulu mettre fin à ses jours juste après avoir confié à des proches «avoir commis une bêtise». Il leur a dit que «sa vie était finie» et que «c'était un accident».
Des drones mobilisés pour les recherches
Selon les informations de plusieurs médias, le suspect travaillait dans la restauration. Il est décrit comme un fêtard par ses proches et quelqu'un qui pouvait devenir «sans limite» une fois ivre.
D'après le Télégramme de Brest, le suspect n’aurait pas passé la nuit dans la discothèque où se trouvait Héléna Cluyou la nuit de sa disparition. Il était interdit d'entrée par la direction de l’établissement, «en raison de ses problèmes d’alcool et de drogue» et aurait fréquenté de nombreux bars et établissements de nuit jusqu’au petit matin.
La semaine dernière, son véhicule avait été retrouvé incendié sans que l'on retrouve de cadavre à l'intérieur. Les fouilles qui ont permis la découverte du corps calciné ce jeudi ont toutefois été menées dans des zones où le téléphone du Brestois avait borné.
La police judiciaire a effectué un travail de «repérage et de traçage» afin de délimiter une zone prioritaire de recherche. Selon le procureur, les fouilles ont mobilisé «une quarantaine d'enquêteurs», qui se sont notamment aidés de drones.