Le président du parti Les Républicains Eric Ciotti a réaffirmé, ce samedi 4 février, envisager de se porter candidat en 2026 à la mairie de Nice, actuellement dirigée par Christian Estrosi (Horizons).
Ses ambitions sont claires. Le député Eric Ciotti a réaffirmé, ce samedi, envisager de se porter candidat en 2026 à la mairie de Nice. La ville est actuellement dirigée par Christian Estrosi (Horizons), ancien mentor du président des Républicains, dont il a été assistant parlementaire.
«Je me prépare à donner une nouvelle espérance à Nice», a assuré l'élu à l’AFP à Nice, en marge d'un rassemblement auquel il avait appelé contre la démolition du palais des Congrès de la ville décidée par la municipalité actuelle. Eric Ciotti a ainsi réitéré des propos tenus mercredi lors de l'émission Quotidien sur TMC.
«Cette situation, cette colère des Niçois, ces choix tellement erronés, nécessitent qu'il y ait un changement profond à Nice et je redis ce que j'ai évoqué dans cette émission, oui je me prépare à donner une nouvelle espérance à Nice», a insisté Eric Ciotti, qui avait déjà envisagé de se présenter à ce scrutin en 2020 avant d'y renoncer par souci «d'apaisement».
Opposé à la destruction du palais des Congrès
Ce samedi, Eric Ciotti a rassemblé 700 personnes, selon la police, sur l'esplanade de l'Acropolis, le palais des Congrès de la ville inauguré en 1985 par le maire de l'époque, Jacques Médecin. Selon les projets de l'actuelle municipalité, ce bâtiment devrait être démoli dans les semaines qui viennent pour être reconstruit à l'ouest de la ville.
Haranguant la foule de ses partisans, Eric Ciotti a dénoncé cette destruction qui constitue, selon lui, «tout à la fois une folie budgétaire, une folie économique, une folie culturelle, un non-sens, et une violation majeure de tout principe de responsabilité et de réalité».
«On ne détruit pas un palais des Congrès qui a été rénové, il y a moins de dix ans, pour un investissement de plusieurs dizaines de millions d’euros, on ne détruit pas un bâtiment dont la reconstruction éventuelle coûtera près de 400 millions d’euros», a-t-il dénoncé, en balayant au passage les arguments environnementaux avancés par la mairie actuelle, qui a prévu de le remplacer par une forêt urbaine.