A l'issue de la deuxième mobilisation contre la réforme des retraites, ce mardi 31 janvier, les syndicats ont appelé à deux nouvelles journées d'action : les mardi 7 et samedi 11 février.
Jamais deux sans trois... et quatre. Les syndicats ont organisé ce mardi une deuxième journée de mobilisation à travers la France pour contester la réforme des retraites voulue par le gouvernement. Un succès puisque, selon la CGT, 2,8 millions de personnes ont manifesté (contre 2 millions le 19 janvier), tandis que la police a comptabilisé 1,212 million de manifestants dans les défilés (contre 1,12 million le 19).
Forts de cet élan de contestation, les syndicats ont appelé à deux nouvelles mobilisations au mois de février : le mardi 7 ainsi que le samedi 11. «Le gouvernement doit entendre le rejet massif de ce projet et le retirer», a déclaré Patricia Drevon, secrétaire confédérale de Force ouvrière, lors d'une conférence de presse de l'intersyndicale (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires, FSU) à l'issue du défilé.
De son côté, le gouvernement a réagi, par l'intermédiaire d'Elisabeth Borne, qui a dit entendre les «interrogations» et les «doutes» suscités par la réforme, tout en assurant vouloir maintenir son «cap».
La réforme des retraites suscite des interrogations et des doutes. Nous les entendons. Le débat parlementaire s’ouvre. Il permettra, dans la transparence, d’enrichir notre projet avec un cap : assurer l’avenir de notre système par répartition.
C’est notre responsabilité !— Élisabeth BORNE (@Elisabeth_Borne) January 31, 2023
«La réforme des retraites suscite des interrogations et des doutes. Nous les entendons. Le débat parlementaire s'ouvre. Il permettra, dans la transparence, d'enrichir notre projet avec un cap : assurer l'avenir de notre système par répartition. C'est notre responsabilité!», a tweeté la Première ministre.