Répondant à l'appel du secrétaire national du Parti communiste Fabien Roussel, la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo a annoncé ce jeudi 26 janvier la fermeture «solidaire» de l'Hôtel de Ville pour la grande journée de mobilisation contre la réforme des retraites prévue le 31 janvier.
Une décision purement «symbolique». Interrogée sur le fait de répondre à l'appel de Fabien Roussel, qui a invité «les maires à fermer symboliquement leur mairie le 31 janvier», Anne Hidalgo a annoncé qu'elle allait «répondre à son appel».
Les services publics resteront ouverts
«Bien sûr, il y a des services publics tels que l'Etat civil qui doivent rester ouverts mais l'Hôtel de Ville sera bien "mairie solidaire" le 31 janvier», a-t-elle précisé. Pas question pour autant de fermer l'Hôtel de Ville à ceux qui y travaillent.
A ce sujet, son équipe a été très claire : il s'agit d'une action «uniquement symbolique». Les crèches, les piscines ou encore les bibliothèques de la Ville seront bien ouvertes, dans la mesure où on ne sait pas encore si les agents de la Ville participeront ou non à la journée de mobilisation du 31 janvier.
Une décision saluée par Nicolas Bonnet-Ouladj, président du groupe des élus communistes au Conseil de Paris, qui s'est réjoui ce jeudi que Paris soit «une mairie solidaire le 31 janvier avec les Français qui se mobilisent contre le projet de loi d'allongement du droit à la retraite».
Au contraire, la cheffe de file de l'opposition parisienne, la maire LR du 7e arrondissement, Rachida Dati a quant à elle critiqué une annonce «gadget», «typique de la mairie de Paris».
Pour rappel, invité de la matinale de CNEWS mardi, Fabien Roussel avait appelé tous les maires de France «à fermer symboliquement leur mairie». «Je les appelle à prendre des mesures de solidarité envers le mouvement social. Je les invite donc à fermer leur mairie deux à trois heures pour permettre à leurs agents d'aller manifester», avait-il ajouté.