Alors que la mobilisation contre la réforme des retraites a débuté jeudi 19 janvier, le secteur carburant a d'ores-et-déjà fait savoir qu'il serait affecté au-delà de cette date. De quoi craindre une pénurie d'essence ? Le point sur la situation dans le pays.
La réforme des retraites mobilise les syndicats du secteur du carburant. La CGT Pétrole a ainsi annoncé, outre la grève du 19 janvier, deux autres journées de mobilisation à partir du 26 janvier et trois jours à partir du 6 février. Des baisses de débit, voire l'arrêt des expéditions, pourraient en découler. Les stations-service de l'Hexagone risquent d'être en difficulté pour s'approvisionner en essence, et donc les automobilistes aussi.
Pour le moment, la situation reste très correcte. Dans le détail, jeudi 19 avril, 68 stations étaient en rupture partielle de carburant et 16 en rupture totale, selon les derniers chiffres du site collaboratif penurie.mon-essence.fr.
Capture penurie.mon-essence.fr
Pour comparaison, lors des longs blocages de l’automne, le nombre de stations à qui il manquait au moins un carburant avait facilement dépassé les 2.500 au moment le plus critique du mouvement, tandis que celles en rupture totale étaient au-delà du millier. Aucun risque de pénurie n’est donc à craindre à court terme.
Reste que la mobilisation contre la réforme chez les salariés des raffineries va être observée de près par les pouvoirs publics.
Cliquez sur la carte ci-dessous pour découvrir quelles sont les stations-service en pénurie partielle ou totale de carburant.
