Après la mort de soeur André mardi, à 118 ans, la France a perdu sa doyenne. Une Vendéenne de 112 ans est une candidate probable à la succession.
Soeur André était la doyenne de l'humanité mais aussi, en toute logique, celle des Français. Resté vacant depuis son décès, mardi 17 janvier à l'âge de 118 ans, ce dernier titre pourrait revenir à une Vendéenne âgée de 112 ans, Marie-Rose Tessier.
Née le 21 mai 1910, elle vit actuellement dans un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes des Sables-d'Olonne. Laurent Toussaint, spécialiste de la longévité extrême en France, conseille néanmoins d'être «très prudent», sachant qu'il n'existe aucun organisme officiel chargé d'attribuer ces titres de doyen ou doyenne.
«Quelques doutes» subsistent
«J'ai quelques doutes car 112 ans, c'est pas beaucoup par rapport aux dernières accessions à la doyenneté de ces dernières années qui étaient à 113 ans», développe celui qui, en lien avec l'Institut français des études démographiques (Ined), participe à la base internationale sur la longévité IDL (International Database on Longevity).
Il est en effet possible qu'une personne encore plus âgée que Marie-Rose Tessier ne soit pas connue ou ne se soit pas encore fait connaître. En attendant d'avoir davantage d'informations, la Vendéenne reste toutefois une candidate crédible à la succession de soeur André.
Cette dernière, morte dans son sommeil dans la nuit de lundi à mardi, est la 4e personne à avoir vécu le plus longtemps dans l'histoire de l'humanité, selon Laurent Toussaint. La troisième place est occupée par une Japonaise, la deuxième par une Américaine.
La plus haute marche du podium est occupée par une autre Française : Jeanne Calment, morte à 122 ans à Arles, en 1997. Elle reste à ce jour la personne ayant vécu le plus longtemps et dont l'état civil a été vérifié.