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Grève contre la réforme des retraites : «En France, on se tape d’abord et, éventuellement, on négocie après», selon Alain Bauer

Invité dans la Matinale sur CNEWS ce mercredi, Alain Bauer, professeur en criminologie, est revenu sur les mobilisations organisées ce jeudi 19 janvier et sur les possibles violences.

«Des gens qui viennent affronter la police». Ce mercredi, dans la Matinale de CNEWS, Alain Bauer, professeur en criminologie, est revenu sur les manifestations prévues ce jeudi 19 janvier pour protester contre la réforme des retraites. Ce dernier a estimé que «dans l’histoire française, la manifestation se devait d’être violente, pour montrer une détermination». Ce n’est, selon lui, «qu’une fois que le rapport de force est établi, que la négociation commence». «En France, on se tape d’abord et éventuellement on négocie ensuite», a-t-il ajouté.

Alors que Gérald Darmanin a annoncé que plus de 10.000 policiers et gendarmes seraient mobilisés pour assurer la sécurité des manifestations, Alain Bauer a tenu à rappeler la présence, en outre de personnes ayant des revendications, «de gens déterminés qui utilisent la manifestation pour l’affrontement et non pour la discussion, la négociation ou la revendication».

Selon une note des renseignements territoriaux, entre 550.000 et 750.000 personnes pourraient manifester ce jeudi 19 janvier. En tout, 221 actions sont programmées dans tout l’Hexagone. Les autorités s’attendent également à la présence d’entre 200 et 400 éléments radicaux, issus de l’ultragauche, qui pourraient tenter de provoquer des incidents.

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