Une marche blanche est organisée ce samedi 14 janvier à Romans-sur-Isère (Drôme) en mémoire d'Ambre. Âgée d'à peine 11 ans, cette adolescente s’était donné la mort le 25 décembre dernier. Dans une lettre laissée à ses parents, elle avait expliqué être harcelée.
Parce qu’elle était victime de harcèlement scolaire, Ambre, 11 ans s’était jetée du quatrième étage du domicile familial le 25 décembre dernier, jour de Noël, à Romans-sur-Isère. Un geste qu’elle avait tenté d’expliquer à ses parents en leur laissant une lettre d’adieux où elle racontait son calvaire, comme le rapportent nos confrères du Dauphiné Libéré.
A la suite de cette tragédie, la famille de la petite Ambre a décidé d’organiser une marche blanche ce samedi 14 janvier 2023, comme l'a confirmé la mairie de Romans-sur-Isère. L'événement veut ainsi saluer sa mémoire, mais aussi, alerter l'opinion publique sur le harcèlement scolaire.
Le drame de la petite Ambre rappelle forcément le décès médiatisé de Lucas. Agé de 13 ans, cet adolescent originaire des Vosges a lui aussi été victime de harcèlement scolaire, sur fond d'homophobie, avant de se suicider le 7 janvier dernier. Cette semaine, le parquet d'Epinal a ouvert une enquête pour faire toute la lumière sur l'affaire.
T-shirt et ballon blanc
Concernant la marche blanche pour Ambre, prévue pour s'élancer ce samedi à 10h30 du collège Claude-Debussy où elle était scolarisée, les participants ont été invités à porter un t-shirt blanc et se munir d’un ballon, blanc également.
Après un tel drame, une cellule d’écoute avait été mise en place par l’Education nationale au sein de l'établissement. Une enquête a aussi été ouverte afin de tenter de comprendre ce qui a poussé Ambre à en arriver là.
Par ailleurs, s'exprimant dans les colonnes du Parisien ce jeudi, sur différents sujets afférents à l'éducation, dont le harcèlement scolaire, la première dame Brigitte Macron a notamment estimé qu'il existe trop de numéros verts différents entre l'enfance en danger, le harcèlement scolaire et les violences numériques, exhortant à une simplification. «Lutter contre le harcèlement scolaire, c'est mon combat. S'il y a une raison pour laquelle je suis là, c'est pour faire avancer cette cause», a-t-elle assuré.