Ce vendredi 16 décembre, Gérald Darmanin a annoncé un dispositif de sécurité renforcé pour encadrer la petite finale et la finale de la Coupe du monde de football.
Si la France décroche sa troisième étoile, dimanche face à l'Argentine, la préfecture de police s'attend à voir 300.000 à 600.000 personnes déferler rien que sur les Champs-Elysées. Pour éviter tout débordement, Gérald Darmanin a annoncé ce vendredi la mobilisation de 14.000 policiers et gendarmes sur tout le territoire pour la finale de la Coupe du monde de football.
Des contrôles sont également prévus dans les gares, notamment pour intercepter d'éventuels mortiers d'artifice avant leur entrée dans la capitale. Les Champs-Elysées seront entièrement piétonnisés dimanche pour permettre aux Français de venir y célébrer une éventuelle, et très attendue, victoire.
L'arc de triomphe sera protégé et un jalonnement de forces de l'ordre sera établi le long des commerces pour protéger les devantures et éviter des violences.
A l'inverse, les Champs-Elysées resteront ouverts à la circulation pour la petite finale, samedi. Cette dernière opposera la Croatie au Maroc et fera elle aussi l'objet d'un dispositif spécifique. 12.840 membres des forces de l'ordre seront déployés ce soir-là, partout en France.
A titre de comparaison, 10.000 policiers étaient mobilisés dans tout l'Hexagone, dont 2.200 à Paris, lors de la demi-finale France-Maroc, mercredi. Ce vendredi matin, Gérald Darmanin a reconnu que la présence de «quelques groupuscules d'ultradroite» a été observée dans la capitale et dans d'autres villes ce soir-là.
«Une forme de séparatisme»
Il est question de «quelques dizaines de personnes qui sont minoritaires mais dangereuses» et s'étaient déplacées pour «casser de l'étranger», selon le ministre de l'Intérieur. «Ils agissent contre la loi de la République, c'est une forme de séparatisme que nous devons combattre», a-t-il insisté.
Ces individus feront donc l'objet d'une surveillance accrue ce week-end. Une réunion est d'ailleurs prévue afin de «voir comment nous pouvons suivre ces groupuscules», a précisé Gérald Darmanin.
Le ministre de l'Intérieur a reproché à certains responsables politiques d'avoir tenu des propos «aux relents racistes» qui ont, selon lui, constituer des encouragements pour ces groupes d'ultradroite.