Une enquête a été ouverte à la suite d’une plainte déposée à l’encontre de l’hôpital de Nanterre (Hauts-de-Seine) par une femme de 78 ans violée fin juillet alors qu’elle y était hospitalisée, a indiqué ce mercredi le parquet local.
Une affaire sordide. Ce mercredi 30 novembre, le parquet de Nanterre a annoncé l’ouverture d’une enquête à la suite d’une plainte pour viol, et mise en danger délibérée de la vie d’autrui, déposée par une femme de 78 ans contre l’hôpital de cette même ville des Hauts-de-Seine, ainsi que sa directrice.
«La victime et sa fille avaient alerté l’hôpital en amont des faits sur un défaut de sécurité : une issue de secours s’ouvrait depuis l’extérieur alors qu’elle n’aurait pas dû», a indiqué l’avocate de la plaignante, Me Amelle Bouchareb.
«Les établissements de santé ont une obligation de surveillance, d’autant plus cruciale qu’ils accueillent un public vulnérable. C’est un scandale en termes de sécurité», a souligné l’avocate.
Suspect potentiellement multi-récidiviste
Mi-septembre, un homme avait été mis en examen pour viols, soupçonné d’avoir agressé deux patientes âgées de 70 et 78 ans, au sein de l’hôpital Max-Fourestier dans la matinée du 27 juillet. Il est également soupçonné d’avoir violé, deux jours plus tard, une fillette de 12 ans dans le quartier Zilina-Chemin.
À la suite des viols, l’hôpital de Nanterre avait assuré à l’AFP avoir pris «des mesures complémentaires de sécurité» et notamment «un renforcement des contrôles à l’entrée de l’hôpital» et «des rondes plus fréquentes des agents de sécurité».