Alors qu'elle sortait du métro parisien, une femme s'est rendu compte au moment d'être interrogée par les équipes de CNEWS, qu'un rat s'était glissé dans son pull.
Ils sont plusieurs millions à Paris et dans sa région. Ce lundi soir, une femme a fait une découverte pour le moins déplaisante en sortant du métro parisien, à Boulogne-Billancourt (92). Intercalé entre son pull et son manteau, un rat s'était faufilé dans ses affaires.
C'est au moment d'être questionnée par un journaliste de CNEWS, sur un tout autre sujet, que cette dernière s'est aperçue de la présence de quelque chose d'inhabituel sur elle : «Qu'est-ce que j'ai qui me...», s'interroge-t-elle, tout en retirant sa veste pour savoir ce qui bouge sur son corps. Et voir le surmulot tomber de sa manche dans son sac.
Comme le montre notre caméra, il s'agissait bel et bien d'un rat, que l'on peut voir ensuite prendre la fuite.
Un plan d'actions lancé en 2017
Si la séquence peut prêter à sourire, elle illustre toutefois le réel problème sanitaire que peut constituer la présence de rats dans l'espace public.
Afin de limiter la prolifération de ces rongeurs dans l’espace public parisien, un plan d’action avait été adopté en décembre 2016 par la mairie de Paris. L’objectif : réduire significativement leur présence dans la ville, et limiter la circulation des rats du sous-sol vers la surface.
Pour cela, la municipalité a mis en place des «actions de lutte directe», via la pose de raticides sur les sites les plus infestés, travaille à limiter l'accessibilité des déchets alimentaires aux rats, augmente le ramassage des poubelles dans les lieux les plus fréquentés et accueillant le plus de pique-niques ou encore limite les sites où ils peuvent nicher.
En outre, à chaque fois que cela a été possible, les sacs poubelles ont été remplacés par des contenants fermés, des bacs roulants et des abri-bacs. Ces derniers permettent par ailleurs d'effectuer un tri sélectif. Au total, 250 jardins sont désormais équipés d’abri-bacs (soit 1200 abri-bacs), 221 sites de bacs roulants (1000 bacs) et 310 poubelles modèle Cybel déployées (sacs protégés).
Toutefois, impossible de savoir si cette série de mesures à porter ses fruits à Paris. Mais force est de constater que 5 ans plus tard, ils sont encore là. Et s'il est tout bonnement impossible de penser pouvoir les éradiquer, la question de leur présence dans l'espace public, en raison des maladies qu'ils véhiculent, à l'instar de la leptospirose, demeure un vrai enjeu de santé publique.