Le jeu de société «Antifa», commercialisé par la Fnac, a été retiré de la vente par l'enseigne après une vive polémique.
Un produit qui a fait réagir au sein de la police. Le jeu de société «Antifa» commercialisé par la Fnac a créé un tollé sur les réseaux sociaux, si bien que le distributeur a annoncé dimanche avoir retiré le produit de la vente.
Ce jeu de plateau permettait aux joueurs de «monter un groupe antifasciste» afin de «déployer des actions» pour contrer la montée de «l'extrême droite», pouvait-on lire dans le résumé du produit.
Sur Twitter, les Commissaires de la Police Nationale avaient fait part de leur interrogation et de leur mécontentement.
Nous comprenons que la commercialisation de ce "jeu" ait pu heurter certains de nos publics. Nous faisons le nécessaire pour qu'il ne soit plus disponible dans les prochaines heures.
— Fnac (@Fnac) November 27, 2022
Un avis partagé par David-Olivier Reverdy, secrétaire national province Alliance Police nationale, qui y voit «l'école du crime». «C'est inciter des jeunes de tous âges à devenir des ultra-gauchistes pour s'en prendre aux forces de l'ordre», poursuit-il.
«Nous comprenons que la commercialisation de ce «jeu» ait pu heurter certains de nos publics. Nous faisons le nécessaire pour qu'il ne soit plus disponible dans les prochaines heures», a fait savoir la FNAC hier sur Twitter, en réponse à la polémique.
«Que des gens puissent penser que distribuer ce genre de jeu à l'intention de tout le monde est extrêmement dangereux et on peut penser, a minima, à une complicité morale», dénonce David-Olivier Reverdy.
Le jeu «antifa» reste disponible à la vente chez d'autres enseignes.