Trois immeubles, où se trouvaient 17 personnes, ont été évacués dans la nuit de samedi à dimanche dans le centre de Lille en raison d'une «menace d'effondrement», ont annoncé les pompiers, deux semaines après l'écroulement de deux bâtiments qui avait fait un mort dans le même secteur.
Trois autres immeubles avaient déjà été évacués par la mairie cette semaine dans une autre rue, à quelques centaines de mètres du lieu où deux immeuble se sont effondrés, faisant un mort. Et cette nuit, trois autres immeubles ont été évacués en urgence en raison d'une «menace d'effondrement».
Samedi, les secours ont été appelés aux alentours de minuit rue Lepelletier, une artère commerçante au coeur du «vieux Lille», indiquent-ils dans un communiqué de presse. Ajoutant qu'«au total, ce sont 17 personnes au sein de trois immeubles qui ont été évacuées. Un périmètre de sécurité a été effectué et un arrêté de mise en péril a été rédigé par la mairie de Lille».
En début de matinée, des barrières de sécurité barraient l'accès d'une partie de la rue. Elles fermaient ainsi l'entrée de ces trois immeubles, d'un restaurant et deux boutiques situées au rez-de-chaussée, ainsi que d'une bijouterie et d'un opticien situés en face.
Les secours «ont constaté des fissures au niveau du mur mitoyen» entre les numéros 28/30 et 32, explique la mairie de Lille dans son arrêté placardé sur place.
Trois autres immeubles déjà évacués cette semaine
«Selon les employés du restaurant l'Orange Bleue, la fissure qui existait déjà (...) a évolué en s'agrandissant les dernières 48 heures avec chute de torchis», et «des bruits de craquements ont été entendus» en fin de soirée, précise ce texte.
Les services municipaux ont ainsi jugé nécessaire de «faire interdire l'accès» aux trois immeubles comptant au total une quarantaine d'appartements, et aux deux boutiques situées en face, jusqu'à ce que des expertises soient menées, selon l'arrêté.
Mercredi, la ville avait déjà fait évacuer deux immeubles rue de la Monnaie, à quelques centaines de mètres. Une quinzaine de personnes ont dû être relogées avec l'aide des services de la mairie et trois boutiques situées aux rez-de-chaussée des bâtiments ont dû être fermées.