Emmanuel Macron a réagi ce vendredi sur l’ouverture d’enquêtes à propos de l’intervention supposée pour «favoritisme» du cabinet McKinsey dans ses campagnes présidentielles, en estimant ne pas être «au cœur de l’enquête».
Il veut montrer une image sereine. Emmanuel Macron a profité d’un déplacement à Dijon, ce vendredi, pour réagir à l’ouverture de deux enquêtes par le parquet national financier à propos des relations entre ses campagnes présidentielles et le cabinet McKinsey. «Je ne crains rien», a-t-il dit, en indiquant ne pas croire «être au cœur de l’enquête», a relaté l’AFP.
«Normal que la justice fasse son travail»
Le président de la République a aussi indiqué qu’il trouvait «normal que la justice fasse son travail». «J'ai appris comme vous par la presse qu'il y avait des associations et des élus qui avaient décidé de saisir la justice, (…) elle va faire justement la lumière sur ce sujet», a-t-il ajouté.
Pour rappel, le PNF a ouvert deux informations judiciaires en octobre, sur «les conditions d’intervention de cabinets de conseils dans les campagnes présidentielles de 2017 et 2022» et sur des soupçons de «favoritisme» les concernant. Il s’agirait notamment, concernant le cabinet américain McKinsey, de comprendre si des consultants ayant travaillé bénévolement à l’élection d’Emmanuel Macron ont permis à leur société d’être ensuite employée par l’Élysée et le gouvernement pour des missions rétribuées.