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Grève interprofessionnelle : «plus de 100.000» personnes dans la rue selon la CGT, 30.400 d'après le gouvernement

Il y avait plus de manifestants dans les rues ce jeudi 10 novembre que lors de la précédente action, le 27 octobre. [Thomas SAMSON / AFP]

D'après la CGT, plus de 100.000 personnes ont manifesté ce jeudi lors de la grève interprofessionnelle. Le ministère de l'Intérieur recense 30.400 participants.

Lancée à l'appel de tous les syndicats de la RATP, la grève de ce jeudi 10 novembre a fortement perturbé la circulation des métros et RER parisiens. La journée d'action nationale organisée en parallèle par la CGT a en revanche été moins suivie, avec «plus de 100.000» manifestants en France selon la centrale syndicale, 30.400 d'après le ministère de l'Intérieur.

Ces chiffres sont supérieurs à ceux du 27 octobre, date de la dernière journée d'action organisée en pleines vacances scolaires. La police avait alors recensé 14.000 manifestants en province et 1.360 à Paris, tandis que la CGT n'avait pas donné de chiffre.

Avant cela, la mobilisation du 18 octobre avait quant à elle rassemblé 300.000 personnes selon la CGT, 107.000 d'après le ministère. Les manifestants ont donc été moins nombreux ce jeudi, avec un millier de participants à Lyon, 650 à Lille, 300 à Bordeaux et 2.400 à Paris selon la police. La CGT a de son côté dénombré 10.000 personnes dans les rues de la capitale.

Cette nouvelle journée nationale de mobilisation interprofessionnelle sur les salaires était organisée à la seule initiative de la CGT, alors que l'ensemble des syndicats de la RATP avaient appelé de longue date à la grève.

Si bien que les usagers des transports franciliens ont été les plus touchés par ce mouvement du 10 novembre. Le chaos a été évité en matinée grâce au télétravail et à d'autres modes de déplacement comme le vélo ou la voiture, mais les difficultés persistaient toujours en début de soirée.

Salaires et conditions de travail

Cinq lignes de métro sont restées fermées toute la journée (2, 8, 10, 11 et 12). Les autres n'ont fonctionné qu'aux heures de pointe et avec un service fortement dégradé.

Au travers de cette action, les grévistes de la RATP réclamaient des hausses de salaire ainsi qu'une amélioration des conditions de travail et des recrutements. La future réforme des retraites, avec un report possible de l'âge légal de départ et la fin des régimes spéciaux, était un autre motif de mobilisation.

La RATP n'envisage pas de nouvelle hausse de salaire dans l'immédiat (+5,2% en 2022 selon la direction) mais Jean Castex, dont la nomination à la tête de la régie a été validée par le Parlement mercredi, a fait savoir qu'il ouvrirait des négociations dès le mois de décembre.

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