Le rappeur Kaaris, placé en garde à vue ce mercredi avec son ex-compagne, devra se présenter devant le tribunal correctionnel d'Evry l'an prochain, pour violences sur conjoint avec une ITT supérieure à huit jours en récidive légale, d'après le parquet.
L'affaire se poursuivra face aux juges. Visé par une plainte de son ex-compagne pour violences à la suite d’une séparation houleuse, le rappeur Kaaris a fait l'objet aujourd'hui d'une convocation au tribunal correctionnel d'Evry, pour le 10 novembre 2023. Il avait été, lui et son ex-compagne, placé en garde à vue dans la matinée au commissariat de Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne).
«La garde à vue de Linda P. porte sur son irruption au domicile de Marion P. et Kaaris, le 19 janvier 2021, à Linas (Essonne), est-il également précisé. L’ex-compagne est accusée d’avoir cassé le rétroviseur de la Fiat 500 de Marion P. et d’être entrée à leur domicile sans y avoir été conviée. Une plainte avait été déposée».
Elle sera donc jugée le même jour que le rappeur, pour «violation de domicile et dégradations légères», selon le ministère public.
Une plainte pour violences conjugales contre le rappeur
Kaaris avait déjà fait l’objet d’une garde à vue fin septembre dernier, dans le cadre de l’enquête préliminaire pour violences conjugales. «Après 8 heures de confrontations, où nous avons interrogé son accusatrice sur ses mensonges, le procureur a décidé de lever la garde à vue», s’étaient félicités ses avocats Yassine Maharsi et Yassine Yakouti, qui avaient souligné que leur client était «serein et satisfait», selon des propos rapportés par l’AFP.
Le 7 juillet dernier, Linda P. avait porté plainte pour violences contre Kaaris, avec qui elle a un enfant. Elle accuse notamment le rappeur de l'avoir violentée en janvier 2021 dans le garage de sa nouvelle résidence à Linas (Essonne), en lui assénant coups de pieds et de poings tout en lui arrachant les ongles.
Kaaris, lui, dénonce des «faits mensongers», et affirme dans sa plainte pour dénonciation calomnieuse que Linda P. «a orchestré de toutes pièces les faits de violence qu'elle a par la suite dénoncés à l'autorité judiciaire», pour «exercer une forme de pression médiatique, juridique et financière».