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Pénuries de carburants : journée décisive pour les derniers sites bloqués

Une journée importante aura lieu ce jeudi à la raffinerie de Gonfreville. [LOU BENOIST / AFP]

Les bloqueurs de la CGT doivent décider ce jeudi la reconduction ou non de la grève sur les sites de production et distribution de carburants TotalEnergies toujours touchés.

Stop ou encore ? La poursuite du mouvement de grève de la CGT dans les raffineries de carburants TotalEnergies doit être décidée ce jeudi. Bien qu’un mois après le début du mouvement, seulement deux sites sont toujours bloqués en France, la décision sera scrutée de près par les automobilistes.

Il y a une semaine, les grévistes de la raffinerie Gonfreville (Seine-Maritime), derniers mobilisés avec ceux du dépôt de Feyzin (Rhône), avaient indiqué que le mouvement serait reconduit pour une semaine, afin de faire coïncider la date avec l’annonce des résultats financiers du troisième trimestre de TotalEnergies, avaient indiqué des élus CGT.

Dans les stations-service, bien que la situation s'améliore, l'attente peut encore être longue avant de passer à la pompe pour les Français souhaitant partir en vacances ou simplement travailler. Et pour cause. A elle seule, Gonfreville représente 12% de la capacité de raffinage du pays, selon TotalEnergies.

Clément Beaune, le ministre des Transports, a ainsi indiqué lundi que 10% des stations sont encore en difficulté d’approvisionnement. Il a néanmoins reconnu que les régions Ile-de-France, Bourgogne Franche-Comté ou Auvergne-Rhône-Alpes devaient faire face à plus de difficultés, ce qui se ressent au moment de faire le plein. Un autre décompte que celui du ministre, réalisé par l’AFP, pointe lui 20,9% des débits ayant au moins un type de carburant indisponible.

La CGT réclame un médiateur et veut recommencer les négociations

La poursuite de la grève ou la reprise du travail aura donc un impact direct sur les déplacements de nombreux Français dans les jours à venir. La CGT, qui en est consciente, continue ainsi d’essayer de mettre la pression sur TotalEnergies et l’exécutif. Elle a ainsi demandé au gouvernement «de mandater un médiateur de la République, afin d’ouvrir une réelle négociation et initier un début de dialogue social».

La direction du groupe a répondu qu’un «accord majoritaire sur les salaires a été signé le 14 octobre dernier», avec la CFDT et la CFE-CGC. «Les négociations sont donc terminées, TotalEnergies appelle donc à la fin de la grève», a-t-il été indiqué à l’AFP. Pour rappel, ce jour-là, la CGT avait décidé de se retirer des discussions.

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