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Grève du 27 octobre : une mobilisation qui s’annonce faible

La journée du 18 octobre montre d'après la secrétaire confédérale Céline Verzeletti qu'il «y a une dynamique». [BERTRAND GUAY / AFP]

Neuf jours après la grève interprofessionnelle du 18 octobre dernier, la CGT a appelé à une nouvelle journée de mobilisation pour les salaires ce jeudi 27 octobre. La manifestation parisienne partira à 14h de Montparnasse vers l’École militaire.

La CGT prête à remettre le couvert. Après le succès mitigé de la mobilisation du 18 octobre dernier, la CGT organise ce jeudi une nouvelle journée d’action en faveur des salaires. Celle-ci survient en pleines vacances scolaires de la Toussaint.

«On tenait à ce qu'il n'y ait pas de pause totale pendant les congés. Mais ce sera moins important que le 18 (octobre)», reconnaît auprès de l'AFP la secrétaire confédérale Céline Verzeletti.

Toutefois, à la différence de la journée du 18 octobre, plusieurs syndicats ne seront pas de la partie. C’est le cas de FO, Solidaires ou encore la FSU. Une faible mobilisation qui n’aura, à priori, aucun impact sur les transports en commun.

À Paris, la manifestation organisée par la CGT partira à 14 heures de Montparnasse. Elle se dirigera vers le siège du Medef à l’École militaire. Des rassemblements sont également prévus aux quatre coins de la France comme à Lyon, Bordeaux, Rennes, Montpellier ou encore Lille.

La CGT ne compte pas s’arrêter là puisqu’une troisième journée de mobilisation est prévue le 10 novembre prochain.

Ces journées seront l'occasion de réclamer une augmentation du Smic, une indexation de tous les salaires sur l'inflation, une revalorisation du point d'indice des fonctionnaires, a-t-elle précisé. Solidaires et la FSU pourraient se joindre à la mobilisation le 10 novembre, selon elle.

«On veut maintenir la pression, permettre aux salariés qui luttent de se retrouver dans un point de manifestation. Dans les boîtes où il y a eu mobilisation, les hausses de salaires ont été plus importantes», affirme la responsable syndicale.

Pour rappel, la journée de mardi 18 octobre, qui a réuni selon les syndicats près de 300.000 manifestants en France (107.000 selon la police, NDLR) avec des grèves dans le secteur pétrolier, le nucléaire et les transports publics, montre d'après la secrétaire confédérale Céline Verzeletti qu'il «y a une dynamique».

Alors que le mouvement dans les raffineries décline, après la signature d'un accord salarial chez TotalEnergies, la grève «prend de l'ampleur au niveau de l'énergie», a-t-elle assuré. 

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