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Pénurie de carburants : «S'il n'y avait pas eu de grève, il n'y aurait pas eu de négociations», déplore Philippe Martinez

Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez a déploré ce mardi, en amont de la manifestation organisée à Paris à l'occasion la mobilisation inter-professionnelle, le fait qu'il ait été nécessaire de faire grève, pour que les salariés des raffineries soient augmentés.

«Il y aura des suites», a prévenu le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez. Interrogé ce mardi 18 octobre lors de la mobilisation interprofessionnelle, le patron de la CGT est revenu sur le climat social actuel, estimant que «plusieurs sujets étaient sur la table actuellement». 

«Nous sommes en contact avec les salariés de TotalEnergies, qui vont décider ce soir en assemblée générale de la suite du mouvement, dans l'ensemble des raffineries», a indiqué le secrétaire général de la CGT. 

Philippe Martinez a délimité la position de la Confédération générale du travail, précisant que «nous avons dit qu'il fallait que ce mouvement s'inscrive dans le temps. Parce qu'il 'y a pas assez de réponses aux revendications, même si vous l'avez noté, ceux qui disaient que la grève ne servait plus ont pu constater que dans toutes ces entreprises, parce qu'il y a eu des grèves, soit les négociations sont avancées, soit on obtient des résultats». 

Philippe Martinez a conclu en expliquant que «s'il n'y avait pas eu de grèves de la part des salariés de TotalEnergies, il n'y aurait pas eu de négociations, et il n'y aurait pas eu 5% (d'augmentation salariale NDLR)», «donc moi, j'encourage tous les salariés à être de plus en plus exigeants».  

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