Le président de la République Emmanuel Macron est revenu ce lundi 17 octobre, à l’occasion du Mondial de l’auto, sur la pénurie de carburants qui touche le pays depuis quelques jours. Le chef de l’État a promis de «faire le maximum» pour un retour «le plus vite possible» à la normale.
Le chef de l’État a tranché. Emmanuel Macron a dit lundi vouloir que la crise du carburant «se règle le plus vite possible», promettant de «faire le maximum».
«Je suis aux côtés de tous nos compatriotes qui galèrent et qui en ont assez de cette situation», «on va continuer de faire le maximum», a affirmé le président de la République lors d'une visite au Mondial de l'auto à Paris.
«Je veux que ça se règle le plus vite possible», a-t-il ajouté, répondant «je sais» à un journaliste qui lui demandait si la crise s'aggravait.
Il n'a pas donné davantage de précisions sur ce que l'exécutif comptait faire.
Le gouvernement a lancé de nouvelles réquisitions sur deux dépôts de carburant pour alimenter les stations-service face à la grève qui se poursuit chez TotalEnergies, au début d'une semaine à haut risque marquée par un mouvement interprofessionnel mardi et les premiers départs en vacances vendredi.
Une réunion prévue aujourd’hui
Interrogé sur ce qu'il pensait du mouvement de mardi, le chef de l'État a refusé de répondre.
Le président de la République va, par ailleurs, réunir cet après-midi à l'Élysée la Première ministre Elisabeth Borne et les membres du gouvernement concernés par la crise des carburants pour «faire un point de la situation», a-t-on appris auprès de la présidence.
Le chef de l'État s'entretiendra notamment avec les ministres Bruno Le Maire (Économie), Agnès Pannier-Runacher (Transition énergétique), Christophe Béchu (Transition écologique), Clément Beaune (Transports) et le porte-parole du gouvernement Olivier Véran.