Invité ce lundi 10 octobre dans La Matinale de CNEWS, Michel-Edouard Leclerc, président des Centres E. Leclerc, est revenu sur le mouvement de grève des salariés de TotalEnergies et d'ExxonMobil.
Alors que 30 % des stations-service sont touchées par la pénurie de carburants, le patrons des Centres E. Leclerc estime qu'il est légitime que les salariés de TotalEnergies «réclament leur dû» lorsque le groupe communique ainsi sur ses superprofits et ses superdividendes.
En effet, le groupe pétrolier français a annoncé avoir engrangé plus de 10 milliards d'euros de bénéfices au premier semestre de l'année 2022, grâce, notamment, à la flambée des cours du pétrole. Dans ce contexte, la CGT demande aujourd'hui une augmentation de 10 % des salaires pour faire face à l'inflation.
Dans le même temps, Michel-Edouard Leclerc a affiché un certain optimisme quant à une issue rapide du bras de fer. «Cela va se dénouer dans la semaine», a indiqué le dirigeant se basant notamment sur une information des Echos. Pour rappel, les Centres E. Leclerc sont aujourd'hui le deuxième acheteur de carburants en France.
Dimanche, le groupe TotalEnergies s'est dit prêt à négocier dès octobre sur les salaires si les blocages cessent. En effet, le groupe a proposé d'avancer ses négociations annuelles sur les salaires, seulement si les grèves dans plusieurs raffineries et dépôts de carburants prennent fin.