La prix Nobel de Littérature Annie Ernaux ainsi qu’une soixantaine de personnalités de tous horizons ont appelé à participer à la marche du 16 octobre contre la vie chère, initiée par des partis et organisations de gauche, dans une tribune au Journal du Dimanche.
Lutter contre la vie chère. Dimanche 16 octobre, plusieurs formations de gauche ont organisé une marche contre la vie chère et l’inaction climatique. À cette occasion, la prix Nobel de littérature Annie Ernaux, accompagnée d’une soixantaine de personnalités ont signé une tribune dans Le Journal du Dimanche pour inviter les Français à manifester. Plusieurs d’entre eux seront présents pour défiler avec les Français.
«Face à l’extrême-marché qui corrompt tout, face à l’extrême droite qui tire parti de la désolation pour avancer ses pions racistes, sexistes et liberticides, nous appelons à unir nos forces dans la rue et à marcher ensemble» écrivent les signataires du texte.
«Personnalités engagées du monde de la culture, des sciences, des mouvements sociaux, que nous soyons anticapitalistes, communistes, écologistes, insoumis, socialistes, nous marcherons le 16 octobre prochain à Paris, contre la vie chère et l’inaction climatique», ajoutent-ils.
Appel au sursaut populaire
Parmi les signataires, figurent donc Annie Ernaux, récompensée cette semaine du prix Nobel, ainsi que d’autres écrivains (Laurent Binet, Éric Vuillard, Paul Lemaître, Édouard Louis…), des cinéastes et comédiens (Liliane Rovère, Eva Darlan, Yvan Le Bolloc’h…), le philosophe Didier Eribon, ou encore l’avocate et ancienne candidate LFI aux législatives Caroline Mecary.
Dans cette tribune, ils affirment notamment qu’Emmanuel Macron se saisit de l’inflation pour «creuser les écarts de richesse, pour doper les revenus du capital, au détriment du reste». Les signataires exhortent donc à «un sursaut populaire pour résister aux régressions et rouvrir un destin collectif fait de justice, de solidarité et de responsabilité écologique».
Cette marche du 16 octobre à Paris doit rassembler La France insoumise, le PS, EELV, le PCF et d’autres organisations de gauche, mais pas encore à ce stade les syndicats.