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Affaire Quatennens : en retrait de l’Assemblée nationale, le député touche-t-il son indemnité ?

Malgré la mise en retrait choisie de ses activités, Adrien Quatennens continuera à percevoir ses indemnités parlementaires. [JULIEN DE ROSA / AFP]

Visé par une plainte pour violences conjugales, Adrien Quatennens s'est mis à l’écart de ses activités politiques. Cependant, le député de la France insoumise n’a pas quitté son mandat de député, et continue ainsi à toucher son indemnité parlementaire.

Une réponse qui divise. Mathilde Panot a indiqué qu’Adrien Quatennens continuerait à toucher son indemnité parlementaire malgré sa mise en retrait de ses activités parlementaires.

«S’il n'abandonne pas son mandat de parlementaire qu'est-ce qu'il fait ? Il fait un virement de nouveau vers l'Assemblée nationale ? C'est absurde», a déclaré sur LCI la présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale.

Seule une peine d’inéligibilité prononcée à l’encontre d’Adrien Quatennens pourrait entraîner sa démission et l’abandon du versement de ses indemnités. Pour l’heure, le député de La France insoumise n’a aucune obligation de renoncer à son poste ou à ses indemnités.

Plusieurs députés de gauche pour la suspension des indemnités

Plusieurs personnalités politiques ont réagi défavorablement à cette information. Au sein même de la France insoumise, il est suggéré qu’Adrien Quatennens cesse de recevoir la totalité de son indemnité parlementaire.

«Si on dit demain : il y a une part de sa rémunération qu'il décide de se garder, le salaire moyen d'un Français, et que, au-dessus, c'est donné à des associations, ça peut être une mesure qui complète», a estimé mercredi François Ruffin.

Le porte-parole du PS Pierre Jouvet a donné, lui, un son de cloche plus radical. Selon lui, la mise en retrait du député visé par une plainte pour violences conjugales devrait s’accompagner d’une absence d’indemnités parlementaires.

«Il devrait y avoir des procédures faites à l'Assemblée nationale qui font qu'Adrien Quatennens, pendant tout le temps de l'affaire judiciaire, ne soit pas à l'Assemblée nationale, ne soit pas payé pour son mandat de député, que l'enquête puisse avoir lieu et qu'une fois que l'enquête a eu lieu, s'il est condamné, il soit démis de ses fonctions», a-t-il ainsi suggéré sur Sud Radio.

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