Invité de La Matinale de CNEWS, ce mercredi 5 octobre, le secrétaire national du PCF Fabien Roussel a déclaré en référence à l'affaire Quatennens que si un député de son groupe à l’Assemblée nationale reconnaissait avoir commis des violences conjugales, ce dernier ne pourrait pas rester en poste.
Une «tolérance zéro». Fabien Roussel était l’invité de La Matinale ce mercredi sur CNEWS. Interrogé sur les violences conjugales, le secrétaire national du Parti communiste s’est montré catégorique.
«Si dans mon groupe à l’Assemblée, un député était auteur de violences conjugales et qu’il l’avouait, il ne pourrait pas rester», a-t-il déclaré face à Laurence Ferrari.
Pour l’ancien candidat à la présidentielle, il est inconcevable «d’aller voir les citoyens de sa circonscription», ou encore «représenter la République avec son écharpe» après avoir «avoué avoir commis un acte de cette nature».
Le point de vue de Fabien Roussel est en corrélation directe avec l’affaire qui concerne actuellement le député insoumis Adrien Quatennens.
Pour rappel, l’épouse de l’élu LFI du Nord a déposé plainte contre son mari le 26 septembre dernier. Adrien Quatennens a reconnu avoir giflé sa compagne un an auparavant, de lui avoir serré le poignet et blessée au coude.
