Ce lundi 26 septembre, le gouvernement a présenté, en marge du Conseil des ministres, son projet de budget 2023. Il a annoncé plusieurs nouveautés en vue de l'année à venir et notamment la création de 5.900 places d'hébergement pour réfugiés et demandeurs d'asile.
Le gouvernement a présenté ce lundi son projet de budget 2023, qui contient notamment un nouveau bouclier tarifaire.
Une hausse de l'enveloppe immigration
Le gouvernement va créer 5.900 places d'hébergement dédiées aux réfugiés et aux demandeurs d'asile dans différents centres d'accueil et d'hébergement d'urgence, selon le projet de loi de finances 2023 dévoilé ce lundi et qui prévoit une hausse de 6% de l'enveloppe «immigration, asile et intégration».
Les crédits de cette mission progressent de 113 millions d'euros par rapport à 2022 pour atteindre 2,01 milliards d'euros et doivent notamment permettre l'ouverture de 2.500 places en centres d'accueil pour demandeurs d'asile, selon les documents budgétaires de Bercy. En 2022, 900 places d'hébergement supplémentaires avaient été créées.
Des fonctionnaires d'Etat supplémentaires
Le gouvernement prévoit 10.764 postes supplémentaires de fonctionnaires pour l'Etat et ses opérateurs en 2023 contre seulement 294 prévus en 2022.
Le ministre de l'Intérieur et des Outre-mer gagne 3.109 postes, celui de la Justice 2.313 postes et l'Education nationale 2.000 postes, détaille le document.
Une revalorisation pour les enseignants
Une enveloppe de 935 millions d'euros est prévue au budget 2023 pour financer une augmentation «inédite» du salaire des enseignants, avec un «socle de 10% en moyenne» et des hausses pour rémunérer des tâches supplémentaires.
Par ailleurs, une enveloppe de 1,7 milliard d'euros est allouée pour financer la hausse du point d'indice au 1er juillet 2022 pour l'ensemble des personnels du ministère. Au total les crédits de l’enseignement scolaire sont en hausse de 3,7 milliards d’euros.
26,5 milliards d'euros pour l'écologie
Il s'agit du budget en 2023 de la mission «Ecologie, développement et mobilité durables», soit moins que pour l'année 2022 (29,9 milliards votés cet été).
La baisse devrait continuer en 2024 et 2025, avec 24,6 milliards de crédits alloués chaque année.
Un ralentissement de l'inflation
Le gouvernement table sur un ralentissement de l'inflation à 4,3% en 2023, contre 5,4% en 2022, deux estimations révisées de 0,1 point à la hausse par rapport à la mi-septembre.
Dans l'immédiat, d'ici la fin 2022, elle devrait rester «à un niveau élevé» autour de 6%, a averti lundi Bruno Le Maire, qui veut faire de la lutte contre la hausse des prix la «priorité immédiate» de la France et des pays européens.