A l'issue d'une réunion à Bercy avec le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, les assureurs français ont promis, ce mardi, de contenir la hausse moyenne de leurs tarifs pour 2022 et 2023 à un niveau situé «en dessous» de l'inflation.
De quoi être rassuré. Ce mardi 20 septembre, les assureurs français ont promis, à l’issue d’une réunion avec le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, de contenir la hausse moyenne de leurs tarifs, communément appelées «primes» à un niveau «en dessous » de l’inflation pour cette année et l'an prochain.
«Je pense que nous sommes parvenus au meilleur accord possible dans une situation qui est très tendue pour le monde de l’assurance», a déclaré le locataire de Bercy lors d'une conférence de presse.
Avec une inflation qui a atteint 5,9 % en août, Florence Lustman, la présidente de France Assureurs «partage l’ambition du ministre qui est d’aider à lutter pour le pouvoir d’achat».
de nouvelles aides
Un chèque auto de 100 euros, à destination des chômeurs de moins de 25 ans, a par ailleurs été promis par le secteur. Des «engagements individuels» de la part des compagnies pour les publics les plus précaires, devraient suivre «dans les jours et les semaines qui viennent» a aussi annoncé Florence Lustman.
Concernant la suppression de la vignette verte en assurance auto ou à une plus grande utilisation des pièces de réemploi pour la réparation, des moyens ont été identifiés pour réduire les coûts auprès des assureurs. La discussion devrait se poursuivre.
Les banquiers, qui étaient convoqués à Bercy mardi dernier, se sont engagés de leur côté à ne pas augmenter leurs tarifs de plus de 2 % l'an prochain. Les offres dédiées aux publics les plus fragiles vont en outre passer de trois à un euro par mois.