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Île-de-France : des maisons fissurées à cause de la sécheresse, un risque de plus en plus prégnant dans la région

Depuis toujours, les sécheresses fragilisent les maisons mais le phénomène est en train de s’aggraver avec le réchauffement climatique. Depuis toujours, les sécheresses fragilisent les maisons mais le phénomène est en train de s’aggraver avec le réchauffement climatique. [© BRUNO FERRANDEZ / AFP]

De plus en plus de Franciliens sont concernés : à cause de la sécheresse et de la hausse des températures, certaines maisons se fissurent. Si le phénomène touche toutes les régions françaises, l'Ile-de-France serait la plus touchée.

Avec 76,6 % du territoire situé en zone d'exposition moyenne à forte, l'Ile-de-France est la région française la plus touchée par le phénomène de «retrait-gonflement des argiles» (RGA), selon une information dévoilée ce dimanche 11 septembre par le JDD. Un fléau directement lié au réchauffement climatique, qui fait bouger les sols et fissure les murs des maisons.

La Seine-et-Marne, l'Essonne et les Yvelines en top 3

Concrètement, avec la hausse des températures, la terre argileuse – qui couvre une grande part du territoire francilien – a tendance à se rétracter, asséchée par la chaleur. A l'inverse, lorsqu'il pleut fort, elle se gorge d'eau et se gonfle. Un sol mouvant donc, dont les conséquences peuvent être très dangereuses pour les constructions qui se trouvent au-dessus.

Dans la région, quasiment toute la petite couronne est concernée, alors que les trois-quarts de l'Ile-de-France (76,6 %) se situent en zone d'exposition moyenne à forte, contre 48 % à l'échelle nationale. La Seine-et-Marne, l'Essonne et les Yvelines sont les départements les plus touchés, où se trouvent les bâtiments les plus exposés. Le plus souvent, des maisons individuelles pavillonnaires de plain-pied.

Un phénomène moins médiatisé que les canicules et autres catastrophes naturelles, mais qui pourrait bien «devenir plus fréquent et intense à l'avenir», selon Ludovic Faytre, responsable des études sur les risques majeurs à l'Institut Paris Région, qui explique au JDD qu'il s'agit du deuxième risque naturel le plus fréquent en région parisienne, derrière les inondations.

Aujourd'hui, plus d'un million de maisons individuelles et tout autant de foyers seraient ainsi vulnérables, selon l'Institut Paris Région, construites dans ces territoires exposés. Avec le risque que le phénomène s'aggrave dans les années à venir, en raison de l'explosion de la fréquence et de l'intensité des catastrophes climatiques.

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