Eric Zemmour a tenu son discours de rentrée politique ce dimanche 11 septembre à Vinon-sur-Verdon (Provence-Alpes-Côte d'Azur) pour conclure l'université d'été de son parti Reconquête.
«Je ne suis pas là pour parler d'hier mais de demain et même d'après-demain». Eric Zemmour a tenu ce dimanche son discours de rentrée politique.
En direct de Vinon-sur-Verdon (Provence-Alpes Côte d'Azur), le président de Reconquête a démarré sa prise de parole en indiquant vouloir se tourner vers l'avenir. Le tout, en n'oubliant pas de revenir sur sa «mélancolie française». «J'ai grandi dans la France du général De Gaulle et je suis contraint de vivre dans celle d'Emmanuel Macron», a-t-il déclaré.
Une pénurie d'électricité évitable
Dans son discours, l'ancien candidat à l'élection présidentielle a jugé que la pénurie d'électricité qui menace actuellement la France était évitable. «On disposait de 58 centrales nucléaires, pas 10, pas 20, pas 30, 58 ! Sorties de terre en quelques années dans les années 1970», a-t-il lancé à son auditoire.
Cependant, pour Eric Zemmour, les discours de certains écologistes n'ont fait que minimiser le savoir-faire des acteurs nucléaires. «Depuis cette époque lointaine, nos cerveaux et nos esprits ont été pris en main par les écologistes qui nous ont expliqué qu’une sorcière du Moyen Âge était beaucoup plus utile qu’un ingénieur dans le nucléaire. Alors, depuis une vingtaine d’années, on a davantage écouté les sorcières que les ingénieurs en nucléaire», a-t-il fait remarquer lors son discours.
Un manque de reconnaissance, mais aussi d'investissement. «Cela fait dix ans que l’Etat n’a plus investi, qu’il n’a pas prolongé la durée de vie des centrales, ce qui se faisait aux États-Unis et ce que je proposais depuis des années. Dix ans pendant lesquels les politiciens n’ont juré que par les éoliennes et fait pleuvoir des flots d’argent public sur ces éoliennes».
Un refus des idéologies
Depuis son entrée dans l'arène politique, Eric Zemmour n'a cessé de lutter contre les idéologies. Un combat qu'il a souhaité remettre sur le devant de la scène lors de son discours. «L’idéologie peut prendre mille formes. Socialisme. Communisme. Fascisme ou antifascisme. Antiracisme. Ecologisme. Féminisme. Wokisme. Vivre-ensemblisme. Mais peu importe le nom sous lequel elle se présente, elle est toujours la même. L’idéologie c’est l’aveuglement. C’est ce qui veut penser à notre place. C’est l’extrême déni de la réalité. C’est la négation du réel, la négation de l’Histoire, la négation des peuples, et jusqu’à la négation des sexes».
Un retour de la prospérité
Pointant du doigt l'insécurité, Eric Zemmour a assuré à ses militants qu'il était «possible de retrouver la prospérité en France».
Pour appuyer son propos, le président de Reconquête est revenu sur l'affaire de l'imam Iquioussen, «un imam étranger qui tient des années des propos qui feraient même peur à Jean-Luc Mélenchon».
Une affaire qui a poussé Eric Zemmour à aborder le thème de l'arrêt «de l'islamisation de la France», qui est «possible» selon lui, mais qui «demande du courage» dont il a estimé être «le seul à l'avoir».