Invité de la Matinale de CNEWS ce lundi 5 septembre, le philosophe Bernard-Henri Lévy, est revenu sur la guerre en Ukraine et ses conséquences pour les Français.
Le philosophe, Bernard-Henri Lévy, était l'invité de La Matinale ce lundi. Interrogé sur les répercussions pour les Français de l'invasion russe en Ukraine, il a estimé que celles-ci étaient moindres «par rapport à ce qu'endurent les Ukrainiens».
«Il y a prix à payer. Forcément, dans toute guerre il y a un prix à payer. Honnêtement, pour l'heure, le prix est modique. Baisser d'un degré ou de deux, dans certains cas la température cet hiver, il y a pire comme sacrifice, la France et l'Europe ont vu pire», a-t-il lancé au micro de Laurence Ferrari.
Néanmoins, l'écrivain a admis la nécessité de mettre en place un bouclier tarifaire pour faire face à l'augmentation des prix de l'énergie et surtout amortir le choc de l'inflation : «il faut des mesures réglementaires, il faut un bouclier énergétique mis en place par le gouvernement, il faut répartir le sacrifice entre les uns et les autres».
Bernard-Henri Lévy a par ailleurs insisté sur la responsabilité de Vladimir Poutine dans ce conflit.
Selon lui, le chef du Kremlin «n'a pas seulement déclaré la guerre à l'Ukraine». «Il a déclaré la guerre à l'Europe, il a déclaré la guerre à l'Occident», a-t-il martelé, avant de rappeler qu'en cas de riposte des Européens, «il faudra réagir de manière inteligente».
Depuis le début la crise, la menace d'une coupure de gaz russe se précise et nombreux sont les pays qui prennent leur disposition afin d'éviter une pénurie cet hiver.
En France, le gouvernement, par le biais de la ministre de la Transition énergénétique, Agnès Pannier-Runacher, a annoncé que les stocks de gaz du pays étaient aujourd'hui remplis «à 92%». Des propos qui confirment ceux de la Première ministre Borne, qui avait assuré que «les coupures ne concerneraient pas les ménages».
