Après avoir sanctionné les propriétaires de piscines privées, la Direction générale des Finances publiques (DGFiP) va s’attaquer prochainement, via un logiciel d’intelligence artificielle, aux extensions illégales installées de façon durable dans les habitations.
Après les piscines privées, la DGFiP va lancer la chasse aux extensions de maison non déclarées. Grâce au logiciel d’intelligence artificielle utilisé pour traquer les piscines qui n'ont pas été déclarées au fisc, la Direction générale des Finances publiques entend franchir un palier en recherchant d’autres extensions illicites dans les maisons de l’Hexagone.
«Nous visons particulièrement les extensions de maison, comme les vérandas par exemple. Mais nous devons être sûrs que le logiciel pourra trouver des bâtiments avec de grosses emprises au sol et pas la niche du chien ou la cabane des enfants», a expliqué Antoine Magnant, le directeur général adjoint de la DGFiP, pour Le Parisien.
La problématique actuelle repose sur la détection exacte des extensions repérées par le logiciel puisque ce dernier est toujours en phase de test. En interne, de nombreuses erreurs ont été constatées à ce niveau, poussant la direction à repousser de quelques mois l’expérimentation à l’échelle nationale.
Pour rappel, l’installation de pergolas, d'abris de jardin et de box de voiture est soumise à la taxe foncière si ces derniers ont été fixés de manière pérenne, à savoir avec du ciment ou de grosses vis.