A partir de ce lundi 1er août, la vitesse sur les routes départementales du Puy-de-Dôme repasse à 90 km/h au lieu de 80 km/h. Cette mesure était entrée en vigueur en 2018, portée par l’ancien Premier ministre Edouard Philippe. Aujourd'hui, ce sont 42 départements qui ont déjà fait marche arrière.
Aveyron, Tarn, Hérault, Hautes-Pyrénées, Gers, Ardèche, Yonne… La liste des départements français qui rebasculent vers les 90 km/h s’allonge petit à petit. Ce lundi, c'est au tour du Puy-de-Dôme.
Au total, ce sont 42 départements qui sont repassés aux 90 km/h.
Depuis décembre 2019 et la promulgation de la LOM (Loi d’orientation des mobilités), les conseils départementaux ont la possibilité de relever la vitesse maximale autorisée sur tout ou une partie de leurs routes. Et certains n'ont pas hésité.
Voici les départements qui sont déjà repassés aux 90 km/h : la Meuse, le Haut-Rhin, le Bas-Rhin, les Vosges, la Haute-Saône, la Haute-Marne, la Marne, l'Aube, la Côte-d'Or, la Saône-et-Loire, l'Yonne, la Seine-et-Marne, le Loiret, l'Eure-et-Loir, l'Orne, le Calvados, la Sarthe, la Mayenne, le Maine-et-Loire, les Deux-Sèvres, la Vienne, l'Indre-et-Loire, l'Indre, le Cher, la Charente-Maritime, la Charente, la Haute-Vienne, la Dordogne, la Corrèze, la Creuse, le Puy-de-Dôme (à compter du 1er août), le Cantal, la Haute-Loire, l'Ardèche (à compter du 1er septembre), l'Isère, les Hautes-Alpes, la Lozère, l'Aveyron, le Tarn, l'Hérault, le Gers et les Hautes-Pyrénées.
Mais d'autres départements réfléchissent aujourd'hui à assouplir également cette règle. Notamment le Pas-de-Calais, la Vendée, la Gironde, les Landes, les Pyrénées-Atlantiques, la Drôme, les Alpes-de-Haute-Provence, l'Essonne et l'Oise.
Il faut noter que ces départements sont surtout ruraux et ont une faible densité de population. De même, ils ne représentent que 33.000 kilomètres de routes au total, sur les plus de 400.000 kilomètres visés par cette limitation à 80 km/h.
Cependant, le passage aux 80 km/h a permis, selon la Sécurité routière, d'épargner 349 vies sur 20 mois et de faire 700 millions d'euros d'économies par an.