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Sécurité routière : en 2021, le nombre de morts sur les autoroutes a atteint son plus bas niveau depuis 20 ans

La consommation d'alcool, de drogues et de médicaments au volant est le premier facteur d'accidents mortels sur l'autoroute. [PHILIPPE DESMAZES / AFP]

Révélés aujourd'hui, mercredi 27 juillet, les chiffres de l'Association des sociétés françaises d'autoroutes montrent qu'en 2021, le nombre de personnes décédées sur le réseau français a atteint son plus bas niveau depuis 20 ans.

En 2021, 131 personnes ont perdu la vie sur le réseau autoroutier français. Un chiffre toujours trop élevé mais qui, rapporté au trafic cette année-là, est au plus bas depuis vingt ans. Selon le bilan annuel de l'Association des sociétés françaises d'autoroutes (Asfa), publié mercredi 27 juillet, cela représente «1,2 accident par milliard de km parcourus».

C'est aussi 4 décès de plus qu'en 2020, marquée par le confinement, mais 23 de moins qu'en 2019, la dernière année de référence. Le bilan précise qu'en 2021, 126 accidents ont impliqué des équipes en intervention sur les autoroutes. Au total, 12 agents ont été blessés cette année-là.

L'année 2022 a mal commencé

Entre 2017 et 2021, la consommation d'alcool, de drogues et de médicaments au volant apparaît comme le premier facteur d'accidents mortels (23 %). Elle devance ainsi la somnolence et la fatigue (20 %), la vitesse (18 %) et les distracteurs, comme le téléphone (13 %).

Ces chiffres sont ceux de l'Asfa, qui regroupe les concessionnaires privés gestionnaires de 9.180 des 12.000 kilomètres d'autoroutes françaises. Ils recoupent ceux de l'ensemble du réseau routier de métropole, qui a aussi enregistré un plus bas, avec 2.944 décès en 2021.

Malheureusement, le bilan provisoire de 2022 laisse présager des chiffres plus lourds. Au 1er juin, 75 personnes tuées étaient déjà dénombrées sur les autoroutes françaises, dont 4 agents autoroutiers. Le délégué général de l'Asfa, Christophe Boutin, indique que cela représente une hausse de 46 % sur un an.

Il note «la progression du facteur drogue, alcool et médicaments, donc de comportements intentionnels dangereux» qui, selon lui, sont les signes d'un «relâchement [...] très préoccupant».

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