La 19e étape du Tour de France – entre Castelnau-Magnoac et Cahors – a été bloquée par des manifestants ce vendredi 22 juillet, à 30 km après le départ. C'est la 3e fois depuis le départ de la Grande Boucle que des activistes tentent de bloquer la course.
Le TDF brièvement paralysé. Ce vendredi 22 juillet, les coureurs du peloton du Tour de France ont été forcés de mettre pied à terre, à 30 km après le départ de cette 19e étape, qui relie Castelnau-Magnoac et Cahors, alors que des manifestants ont bloqué leur passage.
cinq minutes d'arrêt
Une pause pipi imposée pour la grosse centaine de coureurs du peloton, ainsi bloqués par des activistes écologistes pacifistes. Devant eux, les 5 coureurs de l'échappée n'avaient pas encore été stoppés, mais ont dû s'arrêter pour respecter l'écart au moment de l'arrêt.
La course n'aura finalement été arrêtée que cinq petites minutes, avant que les coureurs puissent repartir, non sans en avoir profité pour boire et reprendre leur esprit.
C'est la troisième fois que des manifestants interviennent pour bloquer les coureurs lors de ce Tour de France : la première fois lors de la 10e étape entre Morzine et Megève, provoquant un arrêt plus long de douze minutes.
Mais encore une deuxième fois lors de la 15e étape entre Rodez et Carcassonne, où ces activistes avaient été dégagés avant l'arrivée des coureurs, sans que cela ne perturbe la course.
Des activistes écologistes
Sur les t-shirts de ces manifestants tous issus de la «campagne de résistance civile "Dernière rénovation"», l'on pouvait lire «We have 979 days left».
Ces citoyens sont là pour affirmer que l’humanité vaut mieux que de s’abandonner à son extinction. Ils sont là pour faire réagir le gouvernement et ses députés et dire que la société ne renoncera pas face à la mort et au mal le plus absolu.[2]
— Dernière Rénovation (@derniere_renov) July 22, 2022
Depuis le début de ce Tour de France, ils s'appliquent à perturber différentes étapes afin de dénoncer l'inaction du gouvernement sur les questions environnementales et de l'interpeller sur le risque du réchauffement climatique.
Ces citoyens assument les risques de leur action car aujourd’hui le plus grand risque est l’inaction du gouvernement qui condamne les français à subir des vagues de chaleur extrême, des famines de masses et des massacres», expliquent-ils, assurant qu'«il n’y a plus le temps d’attendre».
Leur demande ? «Que le gouvernement s’engage immédiatement à assurer la rénovation globale et performante du parc immobilier français d’ici à 2040 et à élaborer un système de financement simple et progressif prenant en charge l’intégralité des travaux pour les propriétaires les plus modestes».