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Uber Files : «Je le referais demain et après-demain», Emmanuel Macron dit «assumer à fond» son action

Plongé dans une polémique à propos des Uber Files, Emmanuel Macron a affirmé ce mardi qu'il «assumait» le rôle qui a été le sien en tant que ministre de l'Economie et qu'il «se félicitait» de ce qu'il a fait.

Emmanuel Macron ne regrette rien. Interrogé en marge de sa visite à Crolles (Isère), au sein de l'entreprise STMicroelectronics, le président de la République a réagi aux accusations de «deal» passé avec le géant américain des VTC Uber lorsqu’il était ministre de l’Economie.

Il a affirmé qu’il s’est «battu pour attirer des entreprises» et a assuré «qu'il assume à fond» son action passée et qu’il «continuerait à la faire».

«Je me félicite de ce que j’ai fait, on a créé des milliers d’emplois», a-t-il appuyé. Avant de préciser : «ensuite, on a régulé. Je n’ai jamais été naïf». «Je le referais demain et après-demain», a-t-il insisté.

Alors qu'il est reproché au chef de l'Etat d'avoir rencontré des dirigeants de l'entreprise Uber pour faciliter son implantation et son développement en France, tandis qu'il était à Bercy (2014-2016), celui qui est désormais chef de l'Etat a donc clairement riposté.

«On introduit une espèce d'ambiance qui consisterait à dire que voir des chefs d'entreprise, en particulier étrangers, ce serait mal. Mais je l'assume à fond et en vous regardant (les journalistes, ndlr) ! J'ai vu des chefs d'entreprise, l'horreur !», a-t-il répondu, non sans ironie. «Je les ai vus, ça a toujours été officiel, avec des collaborateurs. J'en suis fier. S'ils ont créé des emplois en France, je suis hyper fier de cela», a asséné Emmanuel Macron qui en a profité pour citer un de ses prédécesseurs Jacques Chirac en disant de cette polémique : «ça m'en touche une sans faire bouger l'autre», a conclu le chef de l'État.  

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