Après sa campagne plus ou moins fructueuse des élections législatives, Jean-Luc Mélenchon, le leader de la France insoumise, se rend en Amérique latine dès ce mardi 12 juillet, à la rencontre de leaders de gauche.
Il n’exerce désormais plus de fonction politique officielle : ni celle de député, ni coordinateur du parti qu’il a fondé, ni candidat à une élection. Pourtant, Jean-Luc Mélenchon continue son combat politique, et s’envole ce mardi pour l'Amérique latine, à destination de pays où la gauche est au pouvoir, et d’où il ramènera «des leçons».
Dans une interview accordée à Libération, le chef des Insoumis a indiqué qu’il s’agissait du «seul endroit où la chaîne libérale a rompu». Il doit donc se rendre au Mexique, où il a «plein de copains» désormais, au Honduras, puis en Colombie, où il souhaite «prendre le temps». «Je vais voir de plus près celui qui est le plus proche de notre programme», a-t-il expliqué.
Selon les informations du Monde, il a été invité par le nouveau président colombien, Gustavo Petro, dont l’élection en juin marquera l’histoire du pays, puisqu’il est ainsi devenu le tout premier président de gauche de Colombie.
Très attaché à ce continent, Jean-Luc Mélenchon s’y rend régulièrement à la rencontre des politiques de gauche. En 2019, il avait passé son été entre le Mexique, l’Argentine, l’Uruguay, et était même passé par le Brésil pour rendre visite à l’ancien président de gauche Lula, alors en prison. Il s’était également rendu en Équateur et en Bolivie au printemps 2021, pour participer à la Journée mondiale de la terre.
L’Insoumis ne compte pas raccrocher le tablier pour le moment, et conserve son statut de leader de gauche même sans mandat électif. Il a notamment appelé à l’organisation d’une grande marche «contre la vie chère» à la rentrée.