Les choses se confirment. Le départ du préfet de police de Paris, Didier Lallement, devrait être officialisé le mercredi 20 juillet prochain, à quelques jours de son 66e anniversaire.
Ca se précise. Le gouvernement devrait annoncer le départ de Didier Lallement de son poste de préfet de police de Paris, le 20 juillet prochain à l'issue du Conseil des ministres, selon une information révélée par Le Monde, qui précise que la date pourrait évoluer «en cas d'imprévu ou de force majeure».
Les rumeurs confirmées
Une information qui ne surprend personne. Le 6 juillet dernier, la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse avait publiquement évoqué son départ, avant de se reprendre. Alors qu'elle présidait le conseil régional, l'élue avait ainsi affirmé que «concernant les questions de sécurité», il faudrait encore «attendre la nomination du nouveau préfet de police».
Ce départ imminent confirmerait même les rumeurs qui circulent depuis plusieurs semaines au sujet du haut-fonctionnaire de 65 ans, qui avait fait part de son désir de changer d'horizon à plusieurs reprises ces dernières semaines. Selon son entourage, il avait annoncé même sa décision avant la finale de la Ligue des champions, le 28 mai dernier.
Et c'est justement cet événement, dont la gestion a été jugée de «catastrophique», qui a fait retarder son départ. Après les incidents survenus aux abords du Stade de France, le président de la République Emmanuel Macron avait en effet réaffirmé son soutien au préfet de police de Paris.
Difficile de partir dans ces conditions, sans que cela soit mal-interprété. le haut-fonctionnaire de 65 ans devra donc encore attendre que le Sénat rende les conclusions des travaux menés sur les incidents survenus au Stade de France ce soir-là, prévu le mercredi 13 juillet, pour pouvoir quitter ses fonctions.
Avec plus de trois années à occuper ce poste clé de la sécurité francilienne, Didier Lallement fait déjà partie de ceux qui y ont passé le plus de temps depuis 2012. Son prédécesseur, Michel Delpuech, avait été limogé avant d'avoir passé le cap des deux ans, pour sa mauvaise gestion de la crise des gilets jaunes.