Invité ce lundi matin dans La Matinale de CNEWS, le philosophe Alain Finkielkraut s'est inquiété de la montée des extrêmes notamment avec le développement de l'union de la gauche, en ciblant la France insoumise pour sa «toxicité».
«La France insoumise me paraît plus toxique aujourd’hui que le Rassemblement national», a déclaré Alain Finkielkraut, en incluant les «partis qui se sont laissés assujetir à LFI à la Nupes».
Le philosophe a poursuivi disant que «cette Nupes avait inscrit à son programmé l'abrogation de la loi séparatisme» et que désormais, «la terre d'asile de l'antisémitisme n'était plus le Rassemblement national, c'est La France insoumise», tout en précisant que ça ne voulait pas dire que «ses leaders (de la France insoumise ndlr.) soient eux-mêmes antismémites».
Alain Finkielkraut a poursuivi son propos en indiquant qu'il «ne croit pas qu'il faille baisser la garde vis-à-vis du Rassemblement national. Ce parti n'est plus ni fasciste ni factieux, ce n'est certes pas la bête immonde ou la peste brune».
Le philosophe détaille ce changement idéologique du RN en revenant sur les propos de Thierry Mariani qui «justifiait» l'attaque russe envers Kiev par «le non-respect ukrainien des accords de Minsk», estimant que cette idéologie était très condamnable.
Enfin, le philosophe a estimé que «ceux qui votent pour le Rassemblement national ne sont pas des gens abominables. Le parti prend en compte leur angoisse que toute la classe médiatico-politique occulte».