À Bordeaux, deux individus soupçonnés de jets de projectiles et d’insultes contre des participants de la marche des fiertés LGBT+ ont été placés en garde à vue ce mercredi 29 juin.
Une violence gratuite. Deux hommes soupçonnés de jets de projectiles et d'insultes contre des participants de la marche des fiertés LGBT+ de Bordeaux mi-juin, ont été placés sous contrôle judiciaire et seront jugés en septembre, a-t-on appris samedi auprès du parquet.
Ces deux hommes avaient été placés en garde à vue mercredi avant leur défèrement au parquet le lendemain.
Ils comparaîtront devant le tribunal correctionnel de Bordeaux le 23 septembre, l'un pour «injure publique en raison l'orientation sexuelle», l'autre pour «violence avec arme par destination n'ayant pas entraîné d'incapacité de travail», a détaillé le parquet, confirmant une information du journal Sud-Ouest.
Au cours l'audience, ils répondront également, en compagnie de trois autres hommes soupçonnés d'avoir dégradé des passages piétons peints aux couleurs arc-en-ciel dans la ville, des faits «de dégradations par inscriptions commises en réunion».
Après la marche des fiertés du dimanche 12 juin, le maire Pierre Hurmic avait évoqué sur place des «actions anti-manif et des actions anti-gay-pride».
La mairie de Bordeaux, ainsi que deux associations - le Girofard et SOS Homophobie - avaient porté plainte pour violences, insultes et dégradations la semaine suivante.
Par ailleurs, l'enquête se poursuit après l'effondrement partiel de la structure métallique d'un char de la Marche des fiertés sur la foule, qui avait fait 6 blessés dont 3 graves parmi les membres du cortège.