L'ex-candidat à l'élection présidentielle et président du parti Reconquête Eric Zemmour était l'invité exceptionnel de Christine Kelly, ce mercredi 22 juin au soir sur CNEWS, dans «Face à l'info». L'ancien polémiste a fait le bilan de ces dernières semaines très politiques et en a profité pour remettre en avant ses thèmes de prédilection.
Le «danger» n'est pour lui qu'une question de temps. Invité de Face à l'Info sur CNEWS, ce mercredi 22 juin au soir, l'ex-candidat à l'élection présidentielle et président du parti Reconquête Eric Zemmour a estimé que «le grand remplacement est le danger fondamental pour la France dans les dix à vingt ans qui viennent».
Auprès de Christine Kelly, l'ancien polémiste a fait le bilan de ces dernières semaines très politiques, revenant notamment sur son propre échec à l'élection présidentielle. Une défaite qu'il reconnaît, tout en assurant être persuadé que les thèmes de l'identité et de l'immigration sont fondamentaux pour l'avenir, voire la «survie» du pays.
«Je pense que c'est la vérité»
Sur ce sujet, qu'il estime donc «fondamental», Eric Zemmour a d'ailleurs indiqué qu'il ne «cesserait jamais de le dire car je pense que c'est la vérité». «Il y a beaucoup de gens qui ont intérêt à ce que je reconnaisse que 'non' le grand remplacement n'était pas le grand danger qui menace la France (...) et bien ça, je ne le dirais jamais car je ne le pense pas», a-t-il insisté.
Pire encore, selon lui, «puisqu'Emmanuel Macron a gagné, on va continuer à avoir 275.000 immigrés par an, à avoir des attaques de plus en plus nombreuses, à avoir de plus en plus de femmes voilées dans la rue (...) ou de burkinis sur lequel s'est opposé le Conseil d'Etat et je l'en félicite car c'est bien la première fois qu'il s'oppose à l'islamisation de la France», a-t-il encore dit. Autre danger, selon Eric Zemmour, l'indigénisme et le wokisme, qui, pense-t-il s'enracine même dans l'Education nationale, notamment avec la nomination récente de Pap Ndiaye au poste de ministre de l'Education.
Souvent controversées ou attaquées, les idées d'Eric Zemmour semblent toutefois trouver une certaine adéquation avec l'opinion publique. En février dernier, un sondage CSA indiquait par exemple que l'idée d'un «grand remplacement» inquiète près d'un Français sur deux (48 %). De même, alors que Pap Ndiaye dénonçait en 2020 un «déni des autorités au sujet des violences policières», plus de huit Francais sur dix (84 %) indiquaient avoir confiance dans la police.