Candidate dans la 2e circonscription de Guadeloupe, la secrétaire d'Etat chargée de la mer, Justine Benin, a été battue au second tour des élections législatives, face au candidat Nupes Christian Baptiste. Elle devra donc démissionner.
Première membre du gouvernement d'Elisabeth Borne à être écartée de ces élections législatives ce dimanche 19 juin, Justine Benin n'aura pas réussi à être réélue à son poste de députée de la 2e circonscription de Guadeloupe. Elle n'a en effet obtenu que 41,35 % des voix, face aux 58,65 % du candidat Nupes, Christian Baptiste.
La première des 15 à tomber
Elle figurait ainsi parmi les 15 ministres et secrétaires d'Etat sur la sellette, contraints de démissionner s'ils n'arrivaient pas à remporter les élections législatives dans leur circonscription. Le président de la République avait en effet formulé ce vœu, déjà formulé lors des dernières législatives de 2017
Interrogée après son échec par la radio RCI sur son avenir au sein du gouvernement, Justice Benin a d'ores et déjà indiqué qu'«en l’état actuel des choses, [elle n’avait] pas encore eu de réponse à cela» et devrait être définitivement fixée «d’ici à lundi».
Un échec pour la députée sortante, investie sous les couleurs de la coalition présidentielle Ensemble!, qui avait pourtant obtenu 31,31 % des voix lors du premier tour, dimanche 12 juin, et devançait de 4,5 points le candidat Nupes, maire de Saint-Anne, Christian Baptiste (26,78 % des voix).
D'autres ministres sont également sur la sellette, au premier rang desquels la Première ministre Elisabeth Borne. Si la cheffe du gouvernement est arrivée en tête du premier tour de sa circonscription et devrait l'emporte ce dimanche 19 juin, certains de ses ministres, à l'instar de Justine Benin, pourraient perdre leur circonscription.
Trois sont notamment en ballotage défavorable, arrivés en seconde position lors du premier tour derrière des candidats Nupes. Il s’agit de Clément Beaune, ministre délégué chargé de l’Europe, Stanislas Guérini, ministre de la Transformation et de la Fonction publique, et Amélie de Montchalin, ministre de la Transition écologique.