Selon une étude réalisée par Bruitparif, le bruit et les nuisances sonores sont de moins en moins tolérés par les Franciliens. Ces derniers sont 36 % à les citer comme étant un vrai problème.
Les Franciliens pointent la pollution sonore comme l'un des inconvénients majeurs de la vie en région parisienne. Un sentiment en hausse ces dernières années selon Bruitparif, l'Observatoire du bruit en Ile-de-France.
Un ressentiment en forte hausse
Alors qu'ils étaient 33 % en 2016 à penser que le bruit et les nuisances sonores étaient une incommodité de la vie quotidienne en Ile-de-France, ils sont désormais 36 % selon l'étude (+ 3 points).
Avec le manque d'espaces verts et récréatifs (+ 6 points en 2016 et 2021) et le manque de propreté et les déchets (+ 6 points), le bruit arrive en 3e position des désagréments qui affichent la plus forte hausse.
Pour autant, de manière générale, si le bruit dérange de plus en plus les Franciliens, ce n'est pas ce qui les freinent le plus à habiter dans la région.
Les inconvénients liés au bruit n'arrivent en effet qu'en 4e position, derrière «le coût de la vie et du logement» – cité en premier par tous les groupes d'âge excepté celui des retraités –, «l'insécurité» et «la pollution de l'air».
Mais si l'on regarde à l'échelle du quartier, les problèmes liés au bruit sont les plus cités, devant le manque de propreté et la pollution de l’air.
Les zones urbaines, plus bruyantes
Sans surprise, il existe de fortes disparités territoriales dans le niveau d’insatisfaction quant à l’environnement sonore du quartier, en fonction de si le répondant se trouve dans un environnement boisé ou très urbain.
Si c'est en Seine-et-Marne (30 %) et dans les Yvelines (33 %), où les espaces verts et la nature et les espaces sont plus présents, que les Franciliens souffrent le moins du bruit, c'est en revanche à Paris (51 %), dans le Val-de-Marne (51 %) et en Seine-Saint-Denis (53 %)