Lors des législatives, la première étape pour les candidats consiste à se qualifier pour le second tour. Quelle est la règle pour y parvenir ?
Dans de rares cas, lors des législatives, un second tour n'est pas nécessaire, si un concurrent obtient directement plus de 50% des suffrages exprimés au premier tour. Cette situation étant particulièrement rare, l’objectif pour les 6.293 personnes se présentant à ces élections est donc de valider leur place pour le second tour, qui se déroulera le dimanche 19 juin.
Pour y parvenir, il faut qu’un candidat obtienne un nombre de voix au moins équivalent à 12,5% de la totalité du nombre d’électeurs inscrits et pas du nombre de votants. Cela signifie que, contrairement à l’élection présidentielle, le second tour d’une circonscription peut se jouer avec plus de deux adversaires. Il s’agit alors d’une triangulaire (s’ils sont trois) ou d’une quadrangulaire (s’ils sont quatre).
A noter que dans le cas où aucun des candidats n’est parvenu à recueillir 12,5% des inscrits, les deux premiers sont désignés d'office comme finalistes. Si un seul réussit à franchir la barre, le deuxième est qualifié avec lui.
Avec une abstention forte, atteindre les 12,5 % des inscrits est encore plus difficile. Par exemple, si l'abstention atteint 50 % dans une circonscription, il faut rassembler 25 % des voix pour atteindre le second tour en arrivant en troisième position.
En revanche, lors du second tour, la désignation du candidat victorieux est plus classique. Celui qui obtient le plus grand nombre de voix gagne. En cas d’égalité parfait, c'est une règle étonnante qui s'applique puisque le plus âgé est désigné député.