Une réfugiée ukrainienne de 21 ans accuse un homme de l’avoir violée chez elle, dans la nuit du dimanche 5 au lundi 6 juin. Une enquête est en cours.
Une soirée bien arrosée qui se serait terminée de la pire des manières. C'est dans un appartement situé à Boulazac (Dordogne) qu'une jeune Ukrainienne de 21 ans affirme avoir été violée par un homme avec qui elle aurait passé la soirée avec son amie, également réfugiée ukrainienne. Des faits qui se seraient produits dans la nuit du dimanche 5 au lundi 6 juin. Une enquête a été ouverte par le parquet.
Les deux jeunes femmes ont fui le pays en guerre il y a quelques semaines, pour arriver dans la région où vivent des membres de la famille de leurs conjoints, qui sont restés en Ukraine. Après avoir pris leurs repères, elles se sont installées toutes les deux dans l’appartement où se serait produit le drame.
Le jeune homme serait parti, puis revenu en pretextant un oubli
Mais le soir du dimanche 5 juin, les beaux-parents des deux jeunes réfugiées se sont inquiétés de ne pas réussir à la joindre, alors que leurs échanges sont habituellement fréquents. Face à l’absence de réponse, ils ont décidé de se rendre à leur domicile en voiture. Une fois sur place, les beaux-parents ont trouvé les deux jeunes femmes en compagnie d’un homme. Tous les trois semblaient avoir consommé de l’alcool.
Après le départ du jeune homme, les beaux-parents ont proposé aux deux jeunes femmes ukrainiennes de rentrer avec eux. L’une a accepté et l’autre a refusé, préférant passer la nuit chez elle.
Alors qu’ils sont en route, les passagers ont reçu un appel inquiétant de la jeune femme restée chez elle. Au téléphone, elle a affirmé que l’homme avec qui elle avait passé la soirée était revenu dans son appartement, prétextant avoir oublié un téléphone portable. En réalité, ce dernier l’aurait agressée et violée, avant de prendre la fuite.
Les beaux-parents horrifiés ont instantanément appelé la police, qui est arrivée sur place et a trouvé la jeune Ukrainienne seule et tuméfiée.
Mardi 7 juin, Solène Belaouar, procureure de Périgueux, a confirmé l’ouverture d’une enquête pour «viol», confiée à la brigade de sûreté urbaine (BRU) du commissariat de Périgueux. Pour autant, elle a refusé de faire le moindre commentaire sur l’affaire.