Le projet de piétonnisation autour de la Tour Eiffel, porté par la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo, a reçu un avis défavorable du préfet de police Didier Lallement. Un coup dur pour l’ancienne candidate à la présidentielle.
Le préfet de police a envoyé ce vendredi un courrier à l’élue. Un document consulté par Le Parisien, qui rapporte l’information. Dans celui-ci, Didier Lallement a exprimé son «opposition» au projet de réaménagement «tel qu’il a été adopté au Conseil de Paris», en février dernier.
Le projet prévoit de réaménager l’espace autour de la Dame de fer, du Champs-de-Mars au Trocadéro. Il entraînerait ainsi l’interdiction aux automobilistes du pont d’Iéna et du quai Branly.
L'opposition jubile
Sauf que pour le préfet de police, son application aurait pour conséquence d’«importants» reports de circulation sur les ponts de l’Alma, Grenelle et Bir-Hakeim mais également sur d’autres axes de la capitale comme l’avenue du Président-Wilson, la place de l’Alma ou encore le souterrain du quai Branly.
Il a aussi émis une réserve sur le plan de la sécurité. Selon lui, une piétonnisation du secteur provoquerait des retards pour les secours en cas d’intervention.
Selon Le Parisien, cette opposition de Didier Lallement met à mal le projet d’Anne Hidalgo.
La préfecture de police a tenu compte de nos observations et s’oppose à son tour au projet #TourEiffel de l’équipe #Hidalgo.
C’est le fruit d’un travail de fond mené avec @fszpiner et @pgoujon ! Mais le combat n’est pas fini : nous restons mobilisés pour protéger le #ChampdeMars! https://t.co/NpTmBQmuYm— Rachida Dati ن (@datirachida) May 13, 2022
Une décision évidemment bien reçue par les élus de l’opposition à la mairie. «Le combat n’est pas fini : nous restons mobilisés pour protéger le Champs-de-Mars», a notamment tweeté Rachida Dati, maire du 7e arrondissement de Paris.