Le parti du candidat Fabien Roussel, le PCF, constate que «les propositions de La France insoumise n'ont pas permis à cette heure» de trouver un accord pour les législatives de juin, et propose des candidats en plus de leurs députés sortants, samedi dans une déclaration transmise à l'AFP.
«Après plusieurs jours d’échange avec nos partenaires, nous constatons que les propositions de La France insoumise qui a la responsabilité première de permettre ce rassemblement n’ont pas permis à cette heure» un accord, écrit le comité exécutif national du parti.
La formation de Fabien Roussel a demandé «la tenue dans les meilleurs délais d’une réunion commune de nos quatre formations politiques qui n’a pas encore eu lieu à cette heure plutôt que dans des réunions bilatérales distinctes». Car les communistes souhaitent «une coalition de forces sans hégémonie et un label commun qui reflète l’expression de notre diversité, par exemple l’union populaire de la gauche et des écologistes rassemblés».
Des négociations bilatérales complexes
Ils reconnaissent la primauté de l'Avenir en commun mais souhaitent que certaines propositions de chacun des partis soient prises en compte. Enfin, ils estiment que les propositions de circonscriptions par LFI ne permettent pas au PCF de constituer un groupe.
Selon eux, l'accord doit donc, en plus de leurs 11 députés sortants, permettre à «des personnalités reconnues pour leurs engagements de terrain» d'être investies. Ils en listent 14.
LFI, dominante après les 22% obtenus par Jean-Luc Mélenchon, mène en effet des négociations bilatérales avec le PCF, EELV, le PS et le NPA - partis qui n'ont pas obtenu 5%.
Pour l'heure, LFI n'a conclu un accord qu'avec Générations jeudi, les négociations se poursuivant avec toutes les autres forces de gauche durant ce weekend. L'hypothèse de prolongations sur la semaine prochaine se renforce.