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Législatives 2022 : Valérie Pécresse milite pour une droite républicaine «vivante et influente»

Valérie Pécresse s'est exprimée ce lundi 25 avril dans une video diffusée sur Twitter. Valérie Pécresse s'est exprimée ce lundi 25 avril dans une video diffusée sur Twitter. [© Alain JOCARD / AFP]

«Ne bradons pas nos convictions», a lancé Valérie Pécresse ce lundi 25 avril, au lendemain de la réélection d'Emmanuel Macron à la tête de l'Etat et avec les élections législatives en ligne de mire.

La candidate malheureuse des Républicains veut mobiliser la «droite républicaine» et plaide pour une droite «vivante et influente» à la veille d'un conseil stratégique du parti.

«Nous ne devons pas laisser notre démocratie enfermée dans ce duel qui peut être explosif entre le pouvoir et les extrêmes», affirme Valérie Pécresse ce lundi, félicitant Emmanuel Macron pour sa réélection mais insistant sur le fait que «pour beaucoup de Français, ce ne fut pas un vote d'adhésion», mais «un vote par défaut».

«Il est crucial que la droite républicaine soit vivante et influente», ajoute celle qui a obtenu 4,78 % des voix au premier tour mais qui pense déjà aux élections législatives à venir et appelle la droite «à ne pas se diviser» et «à ne pas brader ses convictions». «Soyons forts et utile à la France», lance-t-elle à ses soutiens, alors les députés LR se réunissent ce lundi à 16 h, et que le parti tient un comité stratégique mardi matin.

2 millions d'euros de dons obtenus

En outre, la présidente de la région Ile-de-France a tenu à «remercier tous les Français, quelles que soient leurs opinions, qui ont répondu à l'appel aux dons que j'ai lancé au lendemain du premier tour». «D'ores et déjà, cet appel nous a permis de recevoir 2 millions d'euros», a-t-elle annoncé ce lundi, profitant de l'occasion pour «relancer» son appel aux dons.

«Avant de mener le combat des législatives, nous avons une urgence financière à régler», explique-t-elle encore, rappelant que «les résultats» obtenus au premier tour de la présidentielle ne lui «permettent pas d'obtenir le reboursement par l'Etat de [nos] dépenses de campagne».

«Et c'est à titre personnel que je me suis endettée à hauteur de 5 millions d'euros pour défendre nos convictions. Oui, la démocratie a un coût, mais croyez-moi ce coût est moins élevé que l'absence de pluralisme et de confrontation des idées», conclut-elle finalement, dans cette vidéo qui affiche près de 10.000 vues en moins d'une heure.

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