Alors que le prix des matières premières augmente fortement en France, la bière, une des boissons favorites des Français, pourrait elle aussi voir son prix s’accroître.
C’est une nouvelle qui ne devrait pas ravir les amateurs de «petite mousse». Les brasseurs voient en effet leurs coûts grimper à vue d’œil, comme l'ont indiqué la société néerlandaise Heineken et l’entreprise danoise Carlsberg (propriétaire des marques Tuborg, Baltika, Kronenbourg et 1664).
Après avoir été impactés par la fermeture des bars lors de la pandémie, ces nouvelles hausses des prix des matières premières ainsi que de l’énergie viennent donc compliquer encore un peu plus la vie des consommateurs de pintes, qui en boivent en moyenne en France 32 litres de cette boisson par an.
Les patrons de bars vont tenter de se faire une marge
Ce sont les étapes de production comme le maltage, la fermentation, le refroidissement et l’embouteillage qui demandent une forte consommation d’énergie. La Guerre en Ukraine a donc des répercussions économiques dans plusieurs domaines, même lorsqu’il s’agit d’apéro.
La Russie ainsi que l’Ukraine font partie des très grands exportateurs d’orge, céréale la plus utilisée pour fabriquer de la bière, et dont le prix à la tonne a grimpé de 36€ cette semaine. Alors qu’Heineken a affirmé que ses ventes avaient sensiblement augmenté au cours de ses derniers mois, les prix des céréales et de l’énergie augmentent aussi. Et le retour à la normale ne semble pas se profiler.