Le président sortant Emmanuel Macron a lancé sa campagne de l'entre-deux tours aujourd'hui, lundi 11 avril, avec un déplacement dans les Hauts-de-France. Terre où son opposante Marine Le Pen réalise de très hauts scores.
Le chef de l'Etat est revenu dans le bassin minier où, deux mois plus tôt, il avait réalisé une visite à Liévin pour évoquer la rénovation de la région.
Mais cette visite était également celle de la reconquête d'un territoire, le Pas-de-Calais, où son opposante Marine Le Pen a été placée en tête dès le premier tour de l'élection présidentielle, ce dimanche 10 avril.
A Denain, où il est arrivé en tête devant la candidate d'extrême droite, il a évoqué au micro de CNEWS les «difficultés», les «blessures» qui existent dans la région, notamment à cause de «la dégringolade» provoquée par la fermeture des usines, avec des gens «qui ont tout perdu».
Un projet à défendre
Emmanuel Macron a assuré que «les choses sont en train de bouger, [...] qu'elles vont dans le bon sens», mais que «pour des gens qui ont attendu trente ans, la colère s'est installée».
Pour répondre à cette «misère sociale», le candidat président compte sur son projet, qui repose sur le travail, qui permet de mieux former nos jeunes, [...] de gagner du pouvoir d'achat par le travail, [...] et de protéger les plus faibles».
Non loin de là, à Hénin-Beaumont, fief déjà détenu par le maire RN Steeve Briois et où Marine Le Pen a été élue députée, la candidate d'extrême-droite est arrivée en tête avec 51,32 %, loin devant Jean-Luc Mélenchon (17,23 %) et Emmanuel Macron (16,77 %).